Afrik 01Quand les femmes de ménage s’ingèrent dans les affaires éducatives, on peut se douter de la manière dont, elles ont pu y arriver. Eh bien, ça parait simple mais pas aussi évident. Pourtant lors d’une assise dirigée par le Ministre de L’Éducation Nationale avec les partenaires sociaux et les responsables à divers niveaux, il a été filtré que des femmes de ménage chargées d’envelopper les épreuves des différentes examens seraient coupables de fraude. Une situation qui crée le doute de la transparence des examens.

Les femmes de ménages sèment le doute dans le système éducatif gabonais

Situation consternante au Gabon, L’information émise par le quotidien L’Union crée la panique dans le secteur de l’éducation. En effet les femmes de ménage seraient impliquées dans l’emballage des compositions aux examens, ce qui laisse croire que des fuites pourraient venir de là. Étonnant, n’est-ce pas ? Eh bien, à en croire les divers responsables, les diverses maux dont souffrent l’éducation gabonaise et la complaisance de certaines autorités à n’en faire qu’à leur tête pouvaient soutenir cette bien mauvaise situation. Les candidats recevaient les épreuves des examens avant même d’aller en salle de composition. Au regard de cette situation, la Ministre de L’éducation Nationale a décidé de mener une action en juste contre les auteurs de ces délits. Alors, vous devez vous posez plusieurs question ? Pourquoi faut-il que ce soient des femmes de ménage qui sont chargées de transporter les feuilles de composition pour un examen d’envergure nationale ? Une lassitude de la direction des examens et concours peut être ? On pourrait bien le croire.

Dans les services publics africains, il est évident qu’il subsiste des cas de mauvais traitements de dossiers, le manque de rigueur est récurrent, à croire que cette malheureuse situation est un exemple. Au regard de cette situation, deux solutions restent envisageables. Une destitution pure et simple des autorités de la direction des examens et concours, soit les auteurs de ces actes sont punis. Mais à cette allure, les choses risquent de mal tournées pour ces pauvres femmes de ménages si leur culpabilité venait à être prouvée. Sachant que leur situation est déjà bien précaire, ce serait une crise sociale qui bouleverserait leur vie.

Vivement que les responsables africains à divers niveau prennent conscience de la tâche qui leur est assignée afin d’éradiquer ces situations qui ne font qu’entériner le développement des pays. Au Gabon, les choses devraient bientôt être clarifiées pour le bonheur de toutes les couches de la vie sociale. Un ouf de soulagement ?